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Vinchenso.

A la fin toujours rire.Et ne jamais perdre cette étrange habitude de croire en la vie.

Occupé de préparer une sauce tomate,je remarquai tout de même Anastasia qui,assise sur le plan de travail,me lançait de petits coups d'œil.

- Arrête de me mater.
- Je regardais la bouffe en fait,prends pas la grosse tête.

Je souris.
Cette fille est quand même vachement chiante.

Je délaissai la sauce rouge pour venir me planter entre les jambes d'Anastasia.
Elle enroula ses bras autour de mon cou avant de déposer ses lèvres sur les miennes.Elle entrouvrit ses lèvres et je glissai dedans ma langue qui,très vite,trouva la sienne.
Mes mains sur ses hanches, je pouvais la sentir se mouver.
Bordel pourquoi la sauce était en train de cuire.
Je me décollai d'elle à contre coeur pour vérifier que notre repas ne brûle pas.
Je l'entendis descendre du comptoir avant d'essayer de prendre dans une armoire en hauteur un paquet de pâtes.
Je la regardai essayer de se grandir mais malgré tous ses efforts elle n'arrivait même pas à toucher l'emballage.
Sans arriver à me retenir,j'explosai de rire et mon amusement redoubla quand elle tourna vers moi un regard noir et une mine boudeuse.
Elle saisit la première chose qui lui tomba sous la main, un gant de cuisine rouge vif, et me le jeta en pleine figure avant de continuer avec les essuies,ma bouteille d'eau vide et même une spatule en bois.
J'esquivai tout avant de l'agrippai par la taille et de la coller contre moi.J'arrêtai de rigoler pour pouvoir coller ses lèvres contre les miennes.
Je commençais réellement à apprécier cette fille bordel.

Notre baiser fut malheureusement interrompu par l'eau en pleine ébullition.
Moqueur je décidai alors de m'exclamer :

- Putain Anastasia t'as pas mis les pâtes dans l'eau !
- Ta gueule tête de ...

J'attrapai d'une main son cou avant qu'elle termine.

- Vas-y fini ta phrase bébé,souriais-je.
- Tête de vieux chameaux tout moche.

Je rapprochai mon corps du sien avant de poser mes lèvres toujours sur les siennes.
Je la lâchai avant d'aller touiller une fois dans la sauce et d'y ajouter un peu de basilique.

- Vinchenso ?

Je tournai ma tête pour apercevoir la sienne digne d'un chien battu.

- Oui
- Tu peux me donner les pâtes s'il te plaît ?

Elle montra du doigt l'étagère de tout à l'heure, trop haute pour elle,et une énième fois j'explosai de rire.


Furibond,Anastasia débarqua dans le salon tandis que j'étais en train de jouer sur ma PlayStation.

- Je sais pas quoi mettre !

En pleine possession du ballon je répondis vaguement :

- Ce que tu veux.
- Une robe ?
- Ouai c'est bien.
- Un short ?
- Ouai c'est bien.
- A poil ?
- Ouai c'est bien.

Elle souffla avant de repartir et moi je venais de marquer.

Le diable est une femme.Where stories live. Discover now