Une indomptable inconnue

Chapitre 4

- qui est cette jeune femme ?

La question c'était adressée à toutes personnes se tenant près de lui instinctivement ils avaient braqués leurs yeux sur ce qu'il pointait.

- ah Molly Armilioni quelle magnifique jeune femme n'est ce pas ? Lança le ministre.

Surélevé en hauteur sur la terrasse du restaurant, Yadar se redressa crispé en suivant la jeune femme des yeux.

- dîtes moi en plus ! Ordonna-t-il d'une voix sévère.

Le ministre resta un instant muet puis dressera sa cravate.

- on l'appelle la sauvageonne de Syracuse son père est mort d'une crise cardiaque, quant à sa mère elle est partie quand elle avait 1ans.

Yadar ne perdait une miette de ses informations. Alors qu'elle chargeait des cartons, il fixait ses sublimes cheveux long tomber contre ses genoux.

- elle vit dans la ferme familiale elle espère vendre l'un de ses chevaux. Reprit-il.

Frottant sa barbe pensivement, Yadhar ne se détachait pas d'elle.

- pourquoi la sauvageonne de Syracuse?

Un long silence se perdit dans sa contemplation. Yadar resta de marbre, d'un geste machinal il prit son verre pour le porter à ses lèvres sans quitter la brave jeune femme qui avait osé lui manquer de respect.

- ce n'est pas éloquent à vos yeux votre grâce n'est-elle pas le péché convoitée par tant d'hommes ?

Yadhar eut un léger mouvement de dos agacé. Bien évidemment que c'était éloquent.

Pendant un instant, il avait cessé de parler ou bien même de répondre, blâmer la jeune femme pour son impolitesse le poussait à réfléchir, et c'était bien la première fois qu'il y mettait du cœur à l'ouvrage. Irène était sa fiancée depuis des années, il savait qu'un jour il devrait se marier, mais il se méfiait d'elle et de toute les femmes, sa mémoire était intacte à se niveau la, il n'avait pas oublié les conduites impardonnables de sa mère à l'époque.

Les femmes savaient parfaitement y faire avec des hommes en tête d'un empires, hors la sauvageonne ne lui avait rien montré qui laissait à croire qu'elle était intéressait, voilà pourquoi elle l'intriguait davantage. Elle aurait du se fondre dans ses yeux comme Irène l'avait fait jadis à l'époque où toutes autres femmes l'avaient fait aujourd'hui à son arrivé.

- elle a des chevaux vous dîtes ?

- oui deux. Affirma le ministre.

- a-t-elle déjà un acheteur ?

- non il ne me semble pas.

Pensivement, Yadhar visé la jeune femme des yeux, rapidement elle avait couru à sa voiture pour y monter, elle avait disparu dans l'habitacle en ne lui laissant pas encore le temps de la regarder.

Tout à l'heure, il avait vu dans ses yeux une lueur de frayeur, ce qui lui laissait porter à croire qu'elle n'était pas si forte qu'elle avait voulu le montrer.

Pour l'heure il était impatient de lui rendre une petite visite avec la ferme intention de percer sa curiosité plus loin.