Varlf_7

Bonjour !
          	Les quatre premiers chapitre d’_Un rayon de bonheur sur la peau terreuse_ sont postés! Bonne lecture ! 

Varlf_7

Lorsque le soir se couche en rêvant 
          Lorsque je pense à quelqu’un d’inspirant
          Quand je parle de ma vie à de gens
          Quand je me force à aller de l’avant,
          Je pense
          Aux soiree à la lampe torche, aux soirées animées, aux soirées passionnés, à la lumière du jour, à l’aventure, aux lueurs du soir, à la lampe à gaz, aux fous rires, aux sourires, aux rencontres, au bonheur, aux silences, aux confidences (nocturnes), à la paix, à l’amitié, aux câlins, à la musique des feuilles et la musique sur les feuilles, au feu, à toi, à elle, à lui, à nous, à eux. 
          Je pense aux scouts qui me font sentir vivante

Varlf_7

La vie c’est des rencontres et des sourires, 
          
          Des étincelles dans les yeux des gens passionnés, 
          
          Des papillons, des miroirs dans tous les sens
          
          C’est voir la vie défiler sous ses yeux lourds
          
          C’est se dire qu’il y en a encore des tas
          
          Et vivre encore, chaque jour comme le premier 
          
          Le premier du jour à partir de celui 
           Où on réalise qu’on a qu’une existence 
          Que l’étincelle, dans nos âmes, luit
          Que vivre ne fera jamais sens
          
          Et qu’au fond, au lieu de faire des comparaisons et mises en abymes sur la vie, je ferai mieux d’aller vivre tous les jours comme si j’ignorais qu’il y en aura un suivant 
          

Varlf_7

          
          
          Des âmes sur des chaises attendent l’appel de leur nom 
          Le silence pèse lourd sur leurs épaules 
          D’un coup, n’y tenant plus, une bouche s’ouvre et romp le fil tendu du silence monotone 
          Des mots polis et lisses, d’une voix éraillée par des heures de silence s’écrasent sur les murs d’un blanc sal.
          Une personne répond du même ton de l’impatience, et l’échange s’arrête. Comme si parler était briser une règle tacite.
          Hormis les indispensables « Bonjour » et « Au revoir » quelque chose de l’ordre de la pudeur baillonne ces individus. La pudeur s’écrase sur les murs blancs, les masques FFP1, les affiches abimées par le passage des corps qui ne les lisent pas. 
          Seul le sifflement de la climatisation récente témoigne du temps qui s’écoule toujours.