Si le passant perdu venait poser ses yeux

Au hasard de ses pas sur mon esprit muet,
Il n'en retirerait qu'un écho merveilleux
Un écho de silence, de mots assassinnés.

Quand la bouche se tait, c'est la plume qui vit,
Comme un bout d'écrivain, comme un persécuté
Elle doit réveiller et les sens endormis
Et les derniers martyrs d'un peuple emprisonné.

Si j'ai longtemps parlé, sans doute trop parfois,
C'était par peur et par paresse du papier.
Mais aujourd'hui je sais, donc je ris aux éclats
Et c'est là le seul cri qu'on me verra me pleurer.
  • France
  • JoinedMay 31, 2017



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Cortusinni Cortusinni May 24, 2020 12:29AM
Mesdames et messieurs, chères lectrices, chers lecteurs,Après une longue période d'inactivité (dont le confinement aura fini par avoir raison), j'ai ajouté une partie à "Mes Philosophies", une sorte...
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