Un amour presque parfait

Beronika, l'une des meilleures enquêtrices de la police judiciaire de Paris, souffre depuis l'adolescence de troubles psychiatriques, aggravés par les relations difficiles avec son père, M. Delacre, directeur de la police judiciaire. Les maltraitances subies durant son enfance ont laissé des séquelles -insomnies, scarifications, nombreuses tentatives de suicide, internements en instituts psychiatriques - qu'elle cache sous des airs détachés et placides, qui lui valent le surnom de "reine de glace" au sein de sa brigade.
Elle travaille comme une forcenée, parce que ce travail est, non seulement, toute sa vie, mais surtout, parce qu'elle veut prouver à son géniteur qu'elle n'est pas une "incapable", "une bonne à rien", comme il aime à le répéter à qui veut l'entendre ; géniteur, qui ne lui a jamais fait le moindre cadeau, qui utilise ses "problèmes" - qu'il parvient à faire omettre de son dossier quand elle décida d'entrer dans la police en jouant de son influence - comme moyen de chantage pour la motiver, la pousser à se dépasser et être meilleure que les meilleurs.
Au prix de nombreux sacrifices et à l'aide de traitements lourds, changeants et contraignants, elle parvient à mener une vie quasiment normale, mais son équilibre mental est soudainement menacé par l'enquête qui lui est assignée suite au meurtre de l'ex-mannequin star, Caroline Fridlander, dont le corps fut découvert par son mari à son retour d'un déplacement à Saint-Malo. La relation ambiguë qu'elle nouera, à l'encontre de toute déontologie, avec le mari de la victime, principal suspect et jeune prodige de la publicité, qui dispose des femmes comme de vieilles chemises, ravivera de vieilles peurs, de vieux traumatismes, qui la pousseront dans ses derniers retranchements, à la limite entre folie et raison.
Suivez Beronika alors qu'elle se lève le voile sur des mensonges bien ficelés pour révéler les sordides vérités que cache l'élite qui réside dans les beaux